La LPO s’interroge sur l’origine du Coronavirus.
Peut-être ne connaissez-vous pas la LPO ? C’est la Ligue Protectrice des Oiseaux. Il y a deux ans 2 ans j’ai adhéré à cette association et je participe, avec mes moyens, à la protection des oiseaux en installant nichoirs, distributeurs de graines.
C’est un spectacle magnifique de voir les différentes espèces d’ oiseaux évoluer devant ses yeux et entendre leurs chants si différents les uns des autres.
Forte d’un siècle d’engagement avec plus de 57 000 adhérents, 8 000 bénévoles actifs, 400 salariés sur le territoire national et d’un réseau d’associations locales actives dans 83 départements, la LPO est aujourd’hui la première association de protection de la nature en France.
Elle œuvre au quotidien pour la protection des espèces, la préservation des espaces et pour l’éducation et la sensibilisation à l’environnement. Elle est le partenaire officiel en France du réseau BirdLife International (120 représentants et près de 2,8 millions d’adhérents dans le monde).
La LPO a été créée en 1912 pour mettre un terme au massacre du macareux moine en Bretagne, oiseau marin devenu, depuis, son symbole. Elle a été reconnue d’utilité publique en 1986. Elle est dirigée par Yves Verilhac et présidée par Allain Bougrain Dubourg.
Protection des espèces
La LPO met en œuvre des plans nationaux de restauration d’oiseaux parmi les plus menacés de France, coordonne des programmes européens de sauvegarde d’espèces et gère la réintroduction d’oiseaux menacés.
L’association participe à de grandes enquêtes nationales et internationales. Elle propose à l’État, aux collectivités régionales et locales, son expertise sur le patrimoine naturel, et concourt ainsi à la protection d’espèces et d’habitats menacés, notamment lors de projets d’infrastructures.
La LPO accueille chaque année des milliers d’oiseaux blessés, tombés du nid ou mazoutés dans ses centres de sauvegarde.
Préservation des espaces
Avec son réseau de délégations, la LPO est l’un des principaux conservatoires nationaux d’espaces naturels, notamment en zone humide, dont elle est un des gestionnaires historiques majeurs. Elle gère plus de 20 000 hectares de milieux naturels répartis sur 130 sites dans 21 régions françaises, dont 15 000 ha en réserves naturelles terrestres et maritimes, et 1 350 ha en propriété.
La LPO offre l’opportunité aux particuliers, aux associations et aux collectivités d’inscrire leurs terrains dans le réseau des Refuges LPO, premier réseau français de jardins écologiques en faveur de la biodiversité. Depuis sa création, plus de 19 491 Refuges ont vu le jour sur plus de 30 000 ha. Grâce à ce réseau, il est possible d’accueillir la faune et la flore, tout en apprenant à réduire son impact sur l’environnement et jardiner nature.
La LPO bénéficie de l’agrément « Protection de l’environnement », ce qui lui permet de porter plainte et de se constituer partie civile contre les infractions aux dispositions législatives relatives à la protection de la nature et de l’environnement, par le biais de sa Mission juridique.
La LPO et sa réflexion sur le Coronavirus
Le fait de nous mettre en ordre de marche pour combattre le coronavirus ne nous empêche pas de nous interroger sur ses origines. C’est ce que fait la LPO :
« Sur le marché de Wuhan, on a compté plus de 110 espèces d’une faune déracinée. Lézards desséchés, serpents dépecés, tortues agonisantes, pangolins mourants, civettes, chauves souris ou même koalas figuraient dans cette pathétique ménagerie qui a conduit à la pandémie que nous subissons. J’ai connu ces cimetières promettant des vertus aphrodisiaques ou thérapeutiques à Taïwan, au Bénin, au Cameroun, en Amérique latine et, bien sûr, en Chine. Il faut en finir immédiatement avec cette odieuse exploitation du vivant. Cette mesure doit s’inscrire comme une priorité au niveau mondial. » Allain Bougrain Dubourg Président de la LPO